Bon, c’est vrai que ça va être un peu compliqué de passer une vidéo après les deux tiennes…
Je ne sais pas si je vais m’y hasarder!
A part ça c’est vrai que ça a été une soirée de oufs!
Ça a commencé (pour moi) dès mon arrivée vers 19h…
Plusieurs voitures sur le parking et JEF tout seul à une table de montage en train de bricoler un tagazou.
Question: Tu es tout seul? Tu es venu avec plusieurs voitures pour assurer le retour ce soir?
Réponse: Non, non, ils sont en train de chercher l’avion école qui a arbrissé quelque part dans le sud est de la piste.
Question complémentaire: Ah! Et il est équipé d’un BIP au moins?
Réponse détaillée: Oui, oui; il n’en n’avait pas au départ, mais heureusement que j’en avais un et que je l’y ai installé; et pour économiser la batterie pendant la préparation de l’avion, j’ai pris soin de l’éteindre. Donc Vincent a décollé en l’état parce que personne n’a pensé à le rallumer.
Certes, l’affaire paraissait mal engagée…
Effectivement, quelques instants plus tard Patoche est sorti du bois, visiblement fatigué et découragé après de longs moments de recherches infructueuses.
Puis ce fut le tour de Vincent et de Jacques (pardon à ceux que je ne cite pas…) de revenir brocouilles.
En l’absence de BIP et de drone pour le repérer, le TwinStar fut alors considéré comme perdu corps et biens, tout au moins à titre provisoire, précaire et révocable.
Ce qui n’empêcha pas la fin de journée, le repas qui suivit et la soirée de se passer de façon fort joyeuse, c’est le moins qu’on puisse dire!
Au nombre des participants de ces instant mémorables je ne citerai que (pardon pour ceux que j’aurai oubliés):
JEF, Vincent, Jacques, Patoche, Manu et Christophe (et son fils), Christophe (non pas lui, l’autre), Patbil, Juan, Henri, Casto, Kevin, Lucas, Lionel, et moi-même.
Au plan modélisme, les gags furent en eux-mêmes déjà assez nombreux pour amuser la galerie; au hasard et cela n’a rien d’exhaustif:
- Outre l’épisode du BIP de JEF déjà cité, nous avons relevé:
- Vincent qui pour se rattraper de sa déconvenue ci-dessus mentionnée, s’emploie à préparer son HotPoint 40 récemment électrifié, pour s’apercevoir en finale qu’il n’a pas le programme adéquat dans sa superbe TX16 flambant neuve, ce qui évidemment ruine son projet.
- Patoche qui cherche à se consoler en préparant son Baronnet (magnifique Vintage, au demeurant) et qui s’aperçoit que son moteur thermique refuse de démarrer, et pour cause, la bougie est morte « Et pourtant elle est neuve! » (et ben non…)
- Les multiples atterrissages plus ou moins violents et les les quelques arbrissages dont les Adaliens ont le secret ; là je ne citerai personne pour ne pas risquer de me faire traiter de LDP, ce que je ne suis pas du tout, Dieu m’en garde!
Le repas pris en commun autour des mets finement préparés avec beaucoup de soins, d’amour même et de délicatesse sur la plancha du club fut riche en narrations et en remémorations en tous genres des récents évènements, grâce à l’insatiable faconde de nos amis Patbil et Henri (entre autres) ce dernier, probablement dopé par l’absorption de quelques bindges s’étant montré à la hauteur pour mettre en valeur les points les plus marquants des derniers moments passés. Les éclats de rires furent tels qu’ils ont été je pense, probablement entendus tant de Lunel que de Villetelle.
Puis vint le moment tant attendu des vols de nuit.
Manu et Lucas s’acharnèrent de longs moments à faire voleter un nouveau drone avec un succès que je qualifierai de « mitigé ».
Casto fit voler un magnifique petit avion à aile haute dont il me pardonnera d’avoir oublié le nom du constructeur et du modèle. Tout illuminé, dessus, dessous, l’aile, le fuselage l’empennage , bref un véritable arbre de Noël volant.
Au moment où j’allais partir, je fus retenu par le même Casto et son inséparable Patoche qui s’affairaient à mettre en ordre de vol une espèce de grande raie manta tapissée de LED aux couleurs et aux motifs changeant au gré de son manager (Casto en l’occurrence) et obéissant plutôt docilement aux commandes de vol tenues par Maître Patoche; je dois reconnaître ne pas m’être ennuyé pendant cette prolongation, ni pendant les atermoiements qui présidèrent à la mise en oeuvre de l’appareil, ni (et encore moins) pendant toute la durée du vol.
Voilà ma modeste contribution au compte rendu de cette mémorable soirée. J’espère que nous aurons l’occasion et le plaisir de partager de nombreux autres moments comme ceux-ci à l’avenir; car même si quelques déconvenues les émaillent çà et là, seraient-ils aussi appréciés s’ils en étaient privés?