Les aprems au stade

Cet aprèm tempête de ciel bleu :grinning: je vais au terrain vers 14h30

J’y étais avec Yvon, Pierre et d’autres…
Effectivement, très beau temps et très beaux vols.
Robert BOB

demain, lundi, beau temps prévu : kiki stade ?

Tout à fait Robert.
Dans la série dépoussiérage des thermiques après le spacewalker, dimanche c’était le tour du Tiger 60 et son Saito100 qui en est à son énième litre de carburant

Le 1er janvier 2022
:gift:
J’ai inauguré le premier vol de l’année 2022
Avec le Twinstar nouvellement équipé de feux anti brouillard !!!
Ok !!! y en avait plus, mais bon … :joy:

Puis Paul a assurer le deuxième avec son Cesnna puis Greg avec son voltigeur !!!

Ha !!! il te plait cet avion, Paul, un beau cadeau d’anniversaire !!!
Oups, c’est la semaine prochaine, dépêche toi de le dire à ta femme !! :wink:

Donc en confiance, j’ai fait un vol avec mon Devoitine
Un superbe vol !!! Cool et en douceur, sans jouer du moteur !!!

Puis après 4mn de vol, j’ai sorti le train d’attérissage, j’ai fait entamé mon dernier virage pour faire mon approche.
Là, il a engagé, déclenché, perte de portance et au tas dans un bruit fracassant !!!
:sob:
J’était dégouté !!! Je n’ai pas voulu aller le chercher.
Paul et Greg s’en sont chargés, pendant que je gardais le matériel.
Apres un très long 1/'4 heure. Je l’imaginais cassé en deux ou trois morceaux !!!
Ils sont revenus:
Avion presque intact, !!! :smiley:
Moralité les bartasses, non pas que des défauts!!!
Parfois , ils servent de matelas !


Conclusion: j’ai fait 1er vol et le 1er Crash 2022

Puis nous avons fini nos batteries !

Greg avec son MXS et Paul avec sa Kungfu

:gift:

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En live :grin:

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Vincent, en quelque sorte j’ai suivi ton conseil, innocemment et mine de rien j’ai montré à ma femme tes photos et ce que tu as écrit mais bof, j’y crois pas trop !
Ceci étant tu as fait un super compte rendu. J’espère que tu as repris du poil de la bête et que tu vas rapidement réparer ton dewoitine

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Zut alors. Faudra arrêter ce port de bonnets qui vous empêche d’entendre les ra tatata, ra tata, ra ta, ra, rrr… Longue vie au dewoite !!!
On a encore retrouvé Yvon où fallait pas. Yvon, sors immédiatement de ce cockpit !!!

Jean Marie tu me rêves!!!

ET c’est fait !!!
Le Calmato TOURNE et rond !
On a fait un réservoir gras… sur la recommandation de Den (voir les images, et non je ne suis pas dans l’axe hélice mais un peu en décalé), on va faire un 2e réservoir rapidement. Ensuite Den a dit que ça se passe en l’air. On a donc besoin d’un PILOTE d’ESSAI. J’ai une vague idée…
Donc MERCI au club et à Jean-François qui m’a permis de passer au thermique, à YVON qui a fait les premiers tours de roue cet aprem, et puis sans doute à Patoche qui très prochainement va m’éviter du bazar… ;-)) Bien à vous tous et encore une excellente Année à venir !!!

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Au bruit, c’est bien le GP42 de thunder tiger non ?

Le GP42, petit mais très costaud ! Le mien avait emmené vaillamment mon Corsair de 1m60 avec ses 3,5kg (dont 1,5kg de colle…)
Certes il avait fallu 100m de piste avant de parvenir à arracher les roues du sol, mais il y est arrivé !! Un merveille ce moteur

Jean-Marie, je veux bien te le tester ce calmato, mais il faut trouver un cordon d’écolage pour pouvoir changer de mode :blush:

Ça … le cordon … J’ai … :rofl:

C’est ça, imbattable le Den, c’est du GP 42. Merci Patoche, on se fait rapidement le 2e réservoir de rodage avec Yvon et il est à toi pour le 1er vol. Je vous dis ça…

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Ce moteur fonctionne à merveille.
Pour info les quelques « runs » plein régime (vidéo) ont été effectués à la fin du premier réservoir et non au début de la mise en route.
Les premiers tours moteur ont été effectués ralenti/mi-régime en alternance avec un pointeau principal ouvert entre 2 1/2 et 3 tours ce qui a eu pour conséquence de bien graisser la table de démarrage ainsi que le train d’atterrissage.
Pas de modification de règlage de la vis d’air de reprise qui, réglée usine, semble être ok. A voir dans le futur

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ADAL 08012022.

L’Année a commencé très fort, on pourrait dire sur les chapeaux de roue (d’ailes)
Certains sont venus les mains dans les poches (Paul et Greg ne se sentaient pas). En revanche cette population d’inactifs commente souvent beaucoup… et comme nous tous,
ça attend le pire. C’est comme ça l’ADAL…

L’écolage bat son plein, comme le vent plein travers. Prenez un élève modèle : Robert.
Robert ne se plaint jamais, là, derrière son masque, il marmonne juste qu’il ne la sent pas. Non non… Et bien malgré ses protestations, Vincent l’embarque dans un vol hallucinant, et formateur.

Notre Président a inventé ce jour le VSV (La Voltige Sans Visibilité). En aéronautique, il y avait 3 disciplines de base : le VFR (Visual Flying Rules) : là c’est quand tu vois tout. Ensuite il y a l’IFR (Instruments Flying Rules) Vol aux instruments : là c’est réglé t’as pas d’instruments sauf 2 bouts de manche qui dépassent de ta radio…. Ensuite il y a le VSV (Vol Sans Visibilité) : particulièrement décommandé dans le monde aéro, mais c’est vous qui voyez…

Depuis ce jour, il y a encore plus fort : La Voltige Sans Visibilité (VSV) ou le Vol Dit ‘’Clignotant’’ (VDC). Tu vois l’avion, tu le vois plus, tu vois l’avion, tu le vois plus, tu vois l’avion, tu le vois plus.

Pour un élève, et nous l’avons constaté immédiatement avec Robert, c’est très déconcertant.
Il faut débusquer l’avion du bois et parfois il peut être parti gambader de ci de là, assez loin.
Il sort du bois (du niveau des arbres) et il ne prévient jamais ! C’est le deal.

Là tu as une micro seconde pour envisager sa position. La première fois comme il était joueur, il est sorti en boucle, et hop, reparti se planquer derrière les arbres.
A cet instant crucial, Robert s’exprime pourtant poliment au Président : ‘’Là, je le sens pas’’.
‘’J’AI’’crie Vincent.
Là, normalement, tu bascules immédiatement sur le VAB (Vol Au Bruit).
Bruit : Ca vole. Silence : Ca vole plus.

L’avion ressort. Il est sur le dos. C’est enfin un truc plus cool !!!
Nous respirons tous.
Patoche s’est mis les mains sur le visage, on sent les larmes qui montent.
C’est toujours un moment émouvant le VSV… VDC… VAB

Et là, il y a un truc énorme qui se produit :
L’avion se replanque dans les bois et Vincent crie à l’élève : ‘’P…… mais qu’est ce que tu me fais Robert !!!’’

C’est énorme comment nous transférons dans l’urgence ce stress que nous aimons tant…
L’avion ressort enfin en position approximative.
On passe alors dans la séquence tendresse (VET : Vol en tendresse) : ‘’Viens par ici mon petit. Viens’’.

L’avion rentre, se pose, enfin apponte… Vincent ruisselle, l’élève comate. Patoche demande un obélisque sur le terrain, presque une place Vendôme.

Et ça repart. J’ai la bonne idée de lancer mon Easy Glider (Easy ça veut dire facile). C’était pas une bonne idée. Si on m’a toujours dit qu’un avion se met le nez dans le vent, là c’est toute la tranche qui s’est mise dans le vent. Impossible de le remettre face au vent et subitement il accepte. On fera un roulé boulé dans l’herbe faute de piste… (autre technique sur laquelle nous reviendrons), mais pas de dégâts.

Robert est assidu. Un nouveau furieux a décidé de le faire revoler avec le Mentor de service. Jean-François a toujours eu un truc énorme. Il se fout du vent, il vole et il voit APRES !
Il est le nez dans sa radio tandis que passent les rafales.

Il lève le nez. Robert s’exprime à nouveau : ‘’Euh là tu es sûr que…’’. Mais oui. Bon alors on a pas mal de vent de travers (SIC) ! Donc tu vas avoir la queue qui part à gauche (on sait tous que c’est mieux de l’avoir Black et d’Equerre, mais bref). Robert a compris, en plus il a un gros cursus de pilote grandeur donc à donf le mentor à Tribord. Ca part dans l’herbe mais ça décolle en terrain vert. ‘’OUh la la lala lala’’ dit Robert, décollé. Ceci est bon signe. Et chapeau à JF qui va poser le bazar quasi perpendiculaire à la piste, mais ça pose !!!

Patoche a finalement mis Hans aux commandes et après une BEdite Miss de GASS EUH, le BF 109 s’arrache très correctement du sol. Ca vole, même si Patoche est au millimètre sur sa radio. Sacré Patoche, on le voit, il a la tête qui change quand même quand c’est pas confort…. Ca posera avec une prise de terrain quasi perpendiculaire à la piste et un décrabage dans l’axe vent de travers plein pot qui fait passer le Messerschmitt sur le nez et effacement d’un train. Sans trop de dégâts à priori. Le vent repasse à curseur calme. Débarquent alors Casto et Yvon… mais je n’ai pas vu la suite de l’aventure.

Mention très bien à Lucas pour un pilotage qui s’expérimente mais pour la plupart d’entre nous, un surdoué est bien parmi nous et c’est top vu les commentaires que j’ai pu entendre de droite et de gauche. !!! Patoche l’a accompagné sur un vol délicat et extrêmement venteux, mais juste à l’oreille et ça, sans aucune autre sécurité. C’est le signe d’un prochain grand pilote pour le Club !!!

Bravo Lucas !!! Super !!! Nous l’applaudissons : clap clap clap !!!

Et si vous savez pas quoi faire en ce début 2022 et que vous aimez les avions :

Que dire ? : L’ADAL c’est le top

Que faire ? : Y venir

Bien à vous tous.

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Merci pour cet excellent reportage, qui explique clairement ce que les membres absents ont raté !!! :rofl:
C’est vrai que c’était très chaud ! cet écolage !!!



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Merde, j’ai raté des trucs essentiels…

Merci pour le récit de cette aventure écolage :joy::joy::joy:
Vincent peut aller jouer au Loto, brûler un cierge, et ériger une chapelle au stade pour ce sauvetage miraculeux !!! J’avais JAMAIS vu ça en presque 20 ans de modélisme :mdr:

Par contre, rendons à Robert son prénom, ce sera plus réaliste :joy::joy:

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Bon, la sale théorie du vent de travers que personne n’aime…

Parce que surun modèle réduit, c’est TRES compliqué, on n’est pas dedans côté ressenti…
Ensuite oui, chez nous ça peut-être une approche comme ont fait les ténors plutôt que de se battre dans l’axe de piste. Approche quasi perpendiculaire à la piste (c’est normalement toujours d’Est vers Ouest et on a le dégagement). Gaz à demande mais comme fort vent de face on peut avoir l’avion à vitesse très lente et doser l’ascenseur de descente. Entre 1 et 2 m du sol c’est inclinaison de l’avion dans le vent (et pas l’inverse), dérive à donc à droite, dosage pour le décrabage final, toujours manche dans le vent donc à donf à gauche sinon l’avion va basculer à droite… on peut garder du gaz fortement qui va maintenir l’axe…surtout quand l’avion est en crabe. Ca c’est la théorie. En pratique sur un modèle réduit, c’est TRES compliqué sauf pour les pilotes aguerris qui ont un ressenti de centaines ou dizaines d’heures sur leur machine.

En pilotage grandeur vent de travers à l’atterro :

  1. Garder l’axe même si l’avion est très en crabe (y’a aussi des limites)
  2. Donc on met des gaz face au vent tant que nécessaire, l’avion vole en crabe et garde l’axe de la piste. Il combat le vent qui veut le déporter.
  3. On pousse le manche pour diminuer l’incidence et donc la portance et on garde des gaz
  4. L’avion descend, toujours en crabe mais il faut impérativement garder l’axe de piste.
  5. Si c’est trop fort, on incline côté vent (manche dans le vent) et on dose. Gaz…
  6. A 2 /3 mètres on garde le manche dans le vent et on ‹ ‹ décrabe › › au palonnier (direction / dérive)
  7. On reste incliné dans le vent, arrondi en douceur.
  8. Si le vent vient de la gauche, on va se poser incliné donc la roue gauche pose en premier.
  9. On réduit les gaz roue gauche posée, toujours pied à gauche et manche dans le vent.
  10. On relache l’inclinaison (le roulis vers la droite très gentiment, le pied est toujours à gauche si le
    vent est violent). La 2e roue du train pose à droite.
  11. On pose le nez, le manche est toujours dans le vent, on garde l’axe avec la dérive seulement.
  12. Quand les 3 roues sont au sol, on réduit fortement les gaz et on garde le manche dans le vent quoiqu’il se passe et vigilance au pied…

C’est plus simple dedans que sur un modèle… j’insiste…