Hier matin, je reçois un p’tit message sympathique qui me motive définitivement à venir au stade l’après-midi.
Ni une, ni deux, je termine le boulot, je rentre à la maison, participe au repas familial, j’enfourne 2 ou 3 modèles dans ma voiture et fonce au stade !
En arrivant, que vois-je ? Notre syndicaliste adoré qui met en vol un Corsair mais pas celui prévu !
Très il me rassure en me disant que le petit bijou FMS est bien présent… Moi même j’ai pris une pâle copie de F4U histoire d’être dans le thème !
On aligne les 3 Corsair, on fait quelques photos et on se prépare pour le 1er vol de ce magnifique warbird
Une dernière pose du Pape de la Soupape avec son bébé, on sait jamais…
Je prends donc la radio, roulage, accélération, le nez du bestiau plonge, je tire un peu pour garder le modèle horizontal, accélération encore, encore… La birdure de piste se rapproche à grande vitesse… Intérieurement je me dis « ça y est, il va décoller, mais le train va rester au sol… »
Que nenni, le F4U décolle, dandine de gauche a droite, d’avant en arrière, je scande quelques jurons, mais enfin il vole à peu près stable !
Ayant le manche de profondeur collé au ventre (j’entends dire les langues de putes que c’est mon ventre qui est collé aux manches), je demande à notre Billy Gibbons de l’aéromodélisme de me trimer la prof: bip-bip-bip, bip-bip-bip, re-bip-bip-bip, puis plus rien… Trim maximum atteint !
Bon, et bien on fera tout le vol en tirant dessus, hein…
Alors s’en est suivi des excuses plus bidons les unes que les autres, qu’il préfère toujours avoir la prof cabrée sur ses modèles, que Remi (grand pilote de l’ADAL, pasbque par la taille) fait comme ça aussi sur ses modèles, etc, etc…
Après avoir testé un peu tout en vol, vient le moment de l’atterro. Une approche parfaite, bien stable, une évaluation parfaite des risques dûs aux arbres, une gestion du vent de travers sans trembler, mais malheureusement un avion aussi mal réglé est difficile à ramener et le manque de prof conduit à un toucher du sol juste avant le début de la piste entraînant un arrêt légèrement brusque du Corsair. Les dégâts sont minimes, 2 ou 3 griffures et voilà… 


(en vérité je suis arrivé trop lentement et l’avion s’est pris toutes les pierres en seuil de piste et j’ai cassé un train, l’hélice, tordu la roulette, et arraché quelques parties en mousse. Je suis une grosse merde
)