Bon, à mon tour… très néophyte côté avions RC car c’est compliqué (pour être du feeling permanent pour moi; encore débutant), mais moins sur du grandeur avec mes modestes quelques 500 h de PPL qui après tout peuvent donner des idées sur comment se passe la vitesse d’un avion en finale.
Je rejoins Patoche sur le sujet déjà d’un circuit ‹ ‹ discipliné › ›. On pourrait parfaitement envisager un même circuit de piste en modélisme qu’en grandeur avec quelques idées de butées sur la radio une fois les tests faits.
On parle de vol discipliné évidemment et pas de fun… mais sur un modèle qui nous est nouveau, pourquoi pas si on veux éviter de tout casser tout de suite…
Sur un avion grandeur, on ‹ ‹ pré-affiche › › des paramètres mais on commence aussi par un circuit de piste qui est indispensable comme évoque Patoche (comme dans ce feeling que vous avez en modélisme et que je n’ai pas encore). Le circuit d’atterro est totalement le même. Une vent arrière, une mise en vol traversier, une finale STABILISEE. Simplement, la ‹ ‹ vent arrière pré-affiche un certain nombre de choses › › dont la vitesse, liée à un affichage de gaz. En fin de vent arrière, la vitesse est stable les gaz sont adaptés. 90 degrés plus tard à gauche (circuit de piste normal d’un avion de tourisme), on est en descente et ‹ ‹ en vent traversier › ›, la puissance est encore réduite pour conserver la même vitesse puisque la descente est amorcée et que l’incidence va faire croitre la vitesse. Il y a pré affichage du taux de descente (en gros entre 3 et 500 pieds minute sur un avion de tourisme, contrôlé en permanence au vario ce que nous n’avons pas en modélisme). A partir de ce moment là, ma vitesse doit être stable et mon taux de descente scoché à 500 fts /mn max. Ensuite on corrige. En modélisme ça voudrait dire qu’on augmente la distance de la vent arrière du circuit tant qu’on n’est pas stable en vitesse. = tant pis je reste à la même hauteur mais ma vitesse doit être compatible à la finale (ce que nous ne faisons pas cause évolutions parfois raccourcies et au seul feeling)… en vent traversier, je sors les volets à 10 degrés. L’avion freine beaucoup et il est tenu aux gaz. Derniers 90 degrés on est en finale. Volets pleins sortis. Le taux de descente n’a pas bougé puisqu’il a été calé depuis la hauteur de la fin de vent arrière. La régularité du taux de descente est essentielle, elle est maintenue. A partir de ce moment là, la finale doit être stable (vitesse, gaz, taux de descente, volets plein sortis). Les corrections doivent être minimes au manche comme au gaz sinon c’est un autre tour… Je crois vraiment qu’après tests, nous pourrions appliquer les mêmes choses au modélisme et avoir des pré-affichages mais bon, le jeu est tel que nous nous laissons embarquer aussi et c’est la joie du modeliste… la finale parfaite est possible mais nous procurerait t’elle le même plaisir ??? Je sais pas. Bien à vous tous. JM
Alors je vois remercie de confirmer que parfois il m’arrive de ne pas dire QUE des conneries…
Personnellement je me discipline à toujours faire ce circuit d’approche (avec des modèles sérieux, pas des merdes en mousse, quoique…). Après ça se voit peut-être pas, surtout quand je vole comme un Tabanas juste avant, mais les avantages sont nombreux :
1/ ça permet de se poser a peu près sur la piste
2/ ça développe le pilotage fin
3/ ça rend le vol plus réaliste
4/ l’attero est moins stressant car on réfléchit à tout ce qu’on doit faire
5/ car c’est bien réalisé ça procure énormément de plaisir. L’attero en devient une figure de voltige que l’on peut essayer de rendre plus beau la fois d’après…
Je pense qu’on devrait créer un sujet dédié à ça, non ?
C’est vrai qu’un sujet dédié pourrait etre interessant, c’est qu’il y’a un tas de chose a dire sur l’attero, entre les approches en hippodrome classique, les approches en S pour les modeles rapides qui allongent severe, les approches en glissade, les appontages qd on a pas respecté les regles enoncées plus haut…
Tous les modeles ne se posent pas de la meme facon, et je rejoins totalement patoche (putain ca fait 2 fois…) sur le fait qu’un attero réussi (pas simplement rejoindre le plancher des vaches en un seul morceau, je parle d’un attero avec un bel arrondi, l’avion arreté là ou le pilote l’a décidé, avec un touché de roue en douceur et sans rebond) c’est une figure de voltige a part entiere qui se travaille, il ne faut pas que l’attero soit un moment de stress
Merci Greg
si tu peux faire le déplacement quand tu a 5mn entre 2 ordonnances
Putain, elle est oas si pourrie que ça cette année 2020 ! Même les ordures du genre de ModelVincent savent reconnaître quand quelque chose est intelligent
non ne t’enflamme pas non, je n’ai jamais dit intelligent, je dit juste pas si con, surtout venant d’un mec comme toi
Moi ce que je veux dire, c’est que pour ceux qui veulent se perfectionner sur les atterrissages, n’hésitez pas à proposer vos services pour l’écolage.
Franchement, c’est super formateur, vu qu’on ne fait que ça